Syntaxe d’une commande markup

Une commande de markup personnalisée se définit à l’aide de la macro Scheme define-markup-command, placée en tête de fichier.

(define-markup-command (nom-commande layout props arg1 arg2…)
    (arg1-type? arg2-type?…)
    [ #:properties ((propriété1 valeur-par-défaut1)
                    …) ]
    [ #:as-string expression ]
  …corps de la commande…)

Quelques commentaires sur les arguments :

nom-commande

le nom que vous attribuez à votre commande de markup.

layout

la définition du « layout » – son formatage.

props

une liste de listes associatives, comprenant toutes les propriétés actives.

argi

le ième argument de la commande.

argi-type?

un type de prédicat pour le ième argument.

Si la commande utilise des propriétés à partir des arguments props, le mot-clé #:properties permet de spécifier ces différentes propriétés ainsi que leur valeur par défaut.

Les arguments se distinguent selon leur type :

Il n’existe aucune restriction quant à l’ordre des arguments fournis à la suite des arguments layout et props. Néanmoins, les fonctions markup qui ont en dernier argument un markup ont ceci de particulier qu’elles peuvent s’appliquer à des listes de markups ; ceci résultera en une liste de markups où tous les éléments de la liste originelle se verront appliquer cette fonction markup avec ses arguments de tête.

La réplication des arguments de tête dans le but d’appliquer une fonction markup à une liste de markups est économique, principalement lorsqu’il s’agit d’arguments Scheme. Vous éviterez ainsi d’éventuelles pertes de performance en utilisant des arguments Scheme en tant qu’arguments principaux d’une fonction markup dont le dernier argument est un markup.

Les commandes de markup ont un cycle de vie relativement complexe. Le corps de la définition d’une commande de markup est chargé de convertir les arguments de la commande en expression stencil qui sera alors renvoyée. Bien souvent, ceci s’accomplit par un appel à la fonction interpret-markup, en lui passant les arguments layout et props. Ces arguments ne seront en principe connus que bien plus tardivement dans le processus typographique. Lors de l’expansion d’une expression LilyPond \markup ou d’une macro Scheme markup, les expressions markup auront déjà vu leurs composants assemblés en expressions markup. L’évaluation et le contrôle du type des arguments à une commande de markup n’interviennent qu’au moment de l’interprétation de \markup ou markup.

Seule l’application de interpret-markup sur une expression markup réalisera effectivement la conversion des expressions markup en stencil, au travers de l’exécution du corps des fonctions markup.


GNU LilyPond – Extension des fonctionnalités v2.25.22 (development-branch).